03. CAMINO DEL CID : Le Chemin du Cid

"El Camino del Cid" est un itinéraire touristique culturel qui traverse l'Espagne du nord-ouest au sud-est et suit les traces littéraires et historiques de Rodrigo Díaz de Vivar, El Cid Campeador, le célèbre chevalier médiéval du XIe siècle.

"El Cantar de Mío Cid", le grand poème épique médiéval hispanique qui raconte les aventures du Campeador, écrit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle. Les lieux, paysages et châteaux qui apparaissent dans le Cantar de Mío Cid forment l'épine dorsale de cet itinéraire. Il couvre également certains lieux qui n'apparaissent pas dans la chanson mais qui sont liés à la figure historique d'El Cid. Dans l'ensemble, c'est une route essentiellement rurale où la tranquillité et le contact direct avec la terre sont assurés.

De par sa longueur (environ 1 400 kilomètres de sentiers et 2 000 kilomètres de routes), il est divisé en itinéraires thématiques de 50 à 300 km environ reliés entre eux, afin que vous puissiez accommoder le voyage à vos jours de vacances.

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Si vous allez parcourir le Camino del Cid, nous vous recommandons de télécharger notre application mobile de voyage, disponible sur iOS et Android. Avec elle, vous vous orienterez à tout moment, vous trouverez tous nos itinéraires et environ 4 500 points d'intérêt que vous pourrez choisir selon vos goûts.

L'application est prête à fonctionner dans des environnements sans couverture ; Par conséquent, lors de l'installation et lorsque vous l'allumez pour la première fois, selon votre connexion, cela peut prendre quelques minutes pour qu'il soit actif. Soyez patient car cela en vaut la peine ! L'application est gratuite, mise à jour quotidiennement et ne nécessite pas d'inscription.



Le sauf-conduit est le titre où le voyageur appose les timbres des différentes villes qu'il traverse. Le sauf-conduit rappelle le document qui, au Moyen Âge, servait à assurer le passage libre et sûr des voyageurs et des marchandises. De manière allégorique, El Cid accorde désormais ce passage en toute sécurité aux voyageurs du XXIe siècle tout au long du Camino.


.- C'est un beau souvenir de votre séjour sur le Camino del Cid : les timbres sont très attractifs et demandés. La collection a été conçue par Julián de Velasco.

.- C'est une manière de connaître "l'histoire secrète" des villes traversées : chacun des timbres fait référence à un fait historique ou légendaire, ou à un élément patrimonial lié à la ville. Demandez sa signification !

.- Avec le sauf-conduit, vous pouvez obtenir (à condition de contracter directement avec l'établissement et non via des tiers ou des plateformes numériques) des remises égales ou supérieures à 10% (ou équivalent, petit-déjeuner gratuit, etc.) dans plus de 200 hébergements qui font partie du réseau d'étanchéité Camino del Cid (la réduction est effectuée sur le service d'hébergement principal).

.- Avec le sauf-conduit, vous pouvez accéder à certaines promotions ou cadeaux spécifiques que nous réalisons périodiquement, tels que des bracelets, des badges, des casquettes, des sacs à bandoulière, des t-shirts, etc.



Le sauf-conduit est gratuit. Pour y parvenir vous pouvez :
Demandez-le nous par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], nous vous l'enverrons par courrier.
Demandez-le en personne dans l'un des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] du Camino del Cid
À Vivar del Cid parce que c'est le début de la route, ils peuvent le faire dans les gîtes ruraux de Vivar del Cid (Burgos), cantine et Museo en la Legua 0.


Actuellement, le sauf-conduit est estampillé à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Chaque ville a un cachet différent. Chacun de ces emplacements peut avoir un ou plusieurs points de scellement. Les points de marquage peuvent être des Offices de Tourisme, des hébergements, des mairies et autres établissements. De nombreux points de scellement ont une tuile avec le corbeau du Camino del Cid comme signe distinctif dans leurs locaux.






Au cours de ce voyage, vous trouverez une partie importante de l'essence de la Castille. Vous passerez par deux des grands monastères fondateurs castillans : San Pedro de Cardeña et Silos, et tout près d'Arlanza (à 8 km de Covarrubias). Le paysage alterne des cultures pluviales dans les vallées des fleuves Arlanza et Duero avec des bosquets de genévriers, des chênaies, des pinèdes, des garrigues et des parameras. L'itinéraire traverse six zones naturelles, parmi lesquelles se distinguent les bosquets de genévriers de la vallée d'Arlanza et de La Yecla (une falaise calcaire à la sortie de Silos et au pied de la route qui mérite d'être visitée) et la zone de Soria du Duero rivière, d'une grande importance environnementale mais aussi géopolitique au Moyen Âge. Cette importance se reflète dans les nombreuses tours de guet et châteaux qui jalonnent cet espace singulier, entre Langa de Duero et Berlanga de Duero, et qui a pour emblème la colossale forteresse califale de Gormaz, dont El Cid fut le gardien.

Vous découvrirez des lieux mythiques dans l'histoire cidienne, comme Vivar del Cid, San Pedro de Cardeña, Castillejo de Robledo ou San Esteban de Gormaz entre autres et, bien sûr, Burgos, une ville cidienne par excellence avec de nombreuses attractions gastronomiques et culturelles, comme la cathédrale, de bien sûr, mais aussi, entre autres, l'église de San Nicolás, le monastère de Las Huelgas ou la Cartuja de Miraflores. En route, vous trouverez également de nombreuses traces romanes dans le fascinant cloître de Santo Domingo de Silos, dans les peintures de l'ermitage de San Miguel à Gormaz, dans les églises de San Esteban de Gormaz et dans de nombreuses autres villes qui conservent des échantillons de la -Roman rural dit d'une grande puissance suggestive et évocatrice. Pour le reste, de petites villes paisibles prédominent dans ce tronçon, certaines d'entre elles avec un \"arôme\" médiéval et un intérêt reconnu, comme Covarrubias, Santo Domingo de Silos, Peñaranda de Duero, Langa de Duero, San Esteban de Gormaz, El Burgo de Osma, Berlanga de Duero et bien sûr, au bout de cette route, déjà à Guadalajara, l'imprenable Atienza, tous déclarés Site Historique et/ou Artistique.

À Santo Domingo de Silos, le tracé routier suit un parcours différent. itinéraire que le chemin , bien que les deux itinéraires se rejoignent après 50 kilomètres à Alcubilla de Avellaneda, à Soria. Ce petit voyage réserve cependant quelques surprises ; Le premier est Caleruega, qui possède une église romane et une tour médiévale, et qui est la patrie du fondateur de l'Ordre dominicain, dont le monastère abrite un intéressant musée. De Caleruega, nous nous dirigeons vers Peñalba de Castro, où se trouvent les sites archéologiques de la ville romaine de Clunia, que l'on peut visiter aujourd'hui, l'une des grandes villes impériales de l'ancienne Hispanie.






L'itinéraire se caractérise par sa diversité orographique, puisqu'il commence dans la Serranía de Atienza, à une altitude de 1 320 mètres, et se termine dans la Vega del Jalón, à Calatayud, à 536 m. L'itinéraire, en général, suit les vallées formées par les rivières Henares, Dulce, Tajuña et Jalón. A partir de Medinaceli, le paysage devient plus aride, véritable terre frontière qui, selon les sections et les périodes de l'année, nous laissera croire que nous filmons dans le décor d'un western médiéval : de vastes plaines qui laisseront place à une terre fertile plaine, celle de Jalón, et enfin un paysage presque lunaire de collines de gypse et d'argile, à Calatayud. L'itinéraire traverse cinq espaces naturels protégés : le Barranco del Río Dulce, les Parameras de Maranchón et Layna (vastes paysages où l'on peut voir une grande variété d'oiseaux des steppes, dont l'alouette de Dupont ou le ricotti), et les forêts de genévriers et les rives du Jalon. De la route, certains de ces espaces naturels ne sont pas visibles, nous vous conseillons donc, dans le cas du Barranco del Río Dulce, de faire un détour de Sigüenza à Pelegrina (à 5 km), où vous aurez une vue panoramique sur cet impressionnant canyon calcaire où le naturaliste Félix Rodríguez de La Fuente a réalisé de nombreux enregistrements.






Vous avez devant vous 300 kilomètres de paysages intenses, d'histoire, d'art et d'aventure, voyageant à travers des territoires anciens et accidentés qui faisaient partie de trois royaumes musulmans ou taifas, et parmi lesquels se distinguent quatre importants complexes fortifiés médiévaux : Calatayud, Daroca, Molina de Aragón et Albarracín

En raison de sa longueur et de son ancienneté, Calatayud est l'une des enceintes fortifiées islamiques les plus importantes d'Espagne. L'héritage musulman est également très palpable dans son patrimoine mudéjar, qui comprend certaines des tours les plus harmonieuses de cet art déclarées, en Aragon, site du patrimoine mondial. De Calatayud, nous suivons la riche plaine de Jiloca, que nous laissons à droite avec des paysages très agréables de cultures et d'arbres fruitiers, tandis qu'à gauche apparaissent une série de villes très intéressantes, telles que Maluenda ou Villafeliche, avec de beaux exemples d'art mudéjar. à côté de la silhouette des châteaux, aujourd'hui abandonnés, qui nous racontent de grandes histoires du Moyen Age.






Quiconque voudra m'accompagner pour encercler Valence... trois jours je l'attendrai dans le Canal de Cella. Cet itinéraire commence à Cella, le lieu que le Cid choisit, selon la chanson, pour rassembler ceux qui veulent l'aider à conquérir Valence, et suit ses traces à travers les nombreuses villes de l'actuelle Communauté valencienne qui sont des affluents du Cid historique ou conquise selon le poème d'el Campeador.

La route glisse vers Valence, en suivant généralement le cours de la rivière Palancia : c'est dans sa vallée que l'on trouve Jérica -conquise d'après le Song par El Cid et qui historiquement rendit hommage au Campeador - ou Segorbe -également affluent mais qui à El Cantar sert de logement à une armée de 3 000 chevaliers musulmans qui se déplace vers Alcocer pour affronter El Cid.

La route se termine inévitablement en Méditerranée, d'abord à Sagunto -à El Cantar, anachroniquement convertie en El Siège du Cid pendant trois ans- et El Puig, point stratégique à 15 km de Valence, conquis littérairement et historiquement (en 1092) par le Cid. En 1237, Jaime I fit de même et, dans les deux cas, son occupation fut décisive pour la conquête de la ville.


A l'époque du Cid, au milieu du XIe siècle, l'ancien califat andalou s'était divisé en de nombreux taifas (« royaumes musulmans »). Militairement faibles, ils ont d'abord subi le harcèlement des royaumes chrétiens florissants, puis l'invasion des Almoravides. Ainsi, la riche taifa de Valence était convoitée par les Aragonais et les Catalans, mais aussi par les rois arabes de Saragosse et de Lérida, et par les Almoravides. El Cid a su tirer parti de cette situation en conquérant la ville de Valence en 1094, mais la pression almoravide a contraint sa femme, Jimena, à la quitter en 1102, trois ans après la mort de son mari.

Les Almoravides étaient des tribus du nord du Maroc qui est entré dans la péninsule en 1086, après la conquête de Tolède par Alphonse VI, roi de León et de Castille. Ces tribus ont pris le contrôle d'Al-Andalus jusqu'au milieu du XIIe siècle lorsqu'elles ont été déplacées par les Almohades, également originaires du Maroc. À ce moment-là, la poussée des royaumes chrétiens était imparable, bien que non exempte de difficultés, et se cristalliserait avec la conquête finale de Valence par Jacques Ier en 1238.






Après avoir quitté Valence et ses environs, le voyageur rencontrera deux des grandes icônes de ce territoire : La Albufera et le verger valencien. La Albufera est une lagune côtière peu profonde -un mètre en moyenne- entourée de rizières et fermée de la mer par un banc de sable créé par les courants marins. Il est exploité par l'homme depuis l'Antiquité et abrite aujourd'hui bon nombre d'espèces animales et végétales : des oiseaux aquatiques aux poissons en voie de disparition, comme le petet et le samarugo.

La deuxième "rencontre" est le verger valencien : une expérience inédite fait économique, social et naturel qui plonge ses racines dans l'histoire. Le verger et les jardins valenciens, si appréciés des Arabes, ont été loués au XIe siècle par le poète Ibn Jafaya, originaire d'Alzira. Les murs d'Alzira, d'origine islamique, évoquent ce souvenir. Alzira est l'une des huit villes déclarées site historique et/ou artistique de ce circuit. La prochaine est Xàtiva, qui possède un patrimoine historique et artistique enviable, avec en tête son château, dont l'image est l'une des plus impressionnantes du Camino del Cid.

Depuis Ontinyent, nous commençons l'ascension vers Bocairent, l'une des villes les plus spectaculaires du Camino. del Cid , sur une route sinueuse avec peu d'accotement et fréquentée par les cyclistes : soyez extrêmement prudent et respectez la distance de séparation de 1,5 mètre.



J'espère que le parcours vous a plu.
N'oubliez pas que vous pouvez toujours modifier et personnaliser l'itinéraire à votre guise et selon le nombre d'étapes.
Ah!! Et rappelez-vous de tamponner vos passeports aux différents points de tamponnage.
Profitez de la route, de la culture, des paysages naturels, des châteaux et de la gastronomie...

Vous avez plus d'informations sur la page officielle de la Ruta del Cid.


Pour toutes questions sur l'itinéraire, que visiter, où loger... Demandez sans crainte dans le post ou envoyez moi un MP.
Avec patience je réponds à tous

Gaaaaaazzzzzzzzz......

PS: Merci pour votre aide Monsieur Google Translate  ;

Merci pour ces précisions du coup nous regarderons plus en detail les parties que nous n'avons pas encore faites.
Nous pensons y revenir en 2024.
A+